Chiffres en Ithkuil



Apprendre les chiffres en ithkuil

Connaître les chiffres en ithkuil est probablement l'une des choses les plus utiles que l'on puisse apprendre à dire, écrire et comprendre en ithkuil. Apprendre à compter en ithkuil peut être pour vous une curiosité ou un besoin réel. Vous avez peut-être prévu un voyage dans un pays où la ithkuil est la langue la plus parlée, et vous voulez pouvoir faire vos achats et même marchander avec une bonne connaissance des chiffres en ithkuil.

Il est également utile pour vous guider dans les numéros de rue. Vous serez en mesure de mieux comprendre les indications de lieux et tout ce qui est exprimé en chiffres, comme les heures de départ des transports publics. Pouvez-vous penser à d'autres raisons d'apprendre les chiffres en ithkuil ?

L’ithkuil (Iţkuîl) est une langue construite expérimentale créée par l’américain John Quijada (1978-2016), publiée sur internet à partir de 2004, croisement entre une langue philosophique a priori et une langue logique. L’ithkuil possède son propre système d’écriture logogrammique, appelé içtaîl, un script morpho-phonémique.

Liste des numéros de ithkuil

Voici une liste de chiffres en ithkuil. Nous avons dressé pour vous une liste de tous les chiffres en ithkuil de 1 à 20. Nous avons également inclus les dizaines jusqu'au nombre 100, afin que vous sachiez comment compter jusqu'à 100 en ithkuil. Nous terminons également la liste en vous montrant à quoi ressemble le nombre 1000 en ithkuil.

  • 1) llal
  • 2) ksal
  • 3) ţkal
  • 4) pxal
  • 5) sţal
  • 6) cqal
  • 7) nsal
  • 8) fyal
  • 9) xmal
  • 10) mřal
  • 11) llalik
  • 12) ksalik
  • 13) ţkalik
  • 14) pxalik
  • 15) sţalik
  • 16) cqalik
  • 17) nsalik
  • 18) fyalik
  • 19) xmalik
  • 20) mřalik
  • 21) llalök
  • 22) ksalök
  • 23) ţkalök
  • 24) pxalök
  • 25) sţalök
  • 26) cqalök
  • 27) nsalök
  • 28) fyalök
  • 29) xmalök
  • 30) mřalök
  • 31) llalek
  • 32) ksalek
  • 33) ţkalek
  • 34) pxalek
  • 35) sţalek
  • 36) cqalek
  • 37) nsalek
  • 38) fyalek
  • 39) xmalek
  • 40) mřalek
  • 41) llalîk
  • 42) ksalîk
  • 43) ţkalîk
  • 44) pxalîk
  • 45) sţalîk
  • 46) cqalîk
  • 47) nsalîk
  • 48) fyalîk
  • 49) xmalîk
  • 50) mřalîk
  • 51) llalak
  • 52) ksalak
  • 53) ţkalak
  • 54) pxalak
  • 55) sţalak
  • 56) cqalak
  • 57) nsalak
  • 58) fyalak
  • 59) xmalak
  • 60) mřalak
  • 61) llalûk
  • 62) ksalûk
  • 63) ţkalûk
  • 64) pxalûk
  • 65) sţalûk
  • 66) cqalûk
  • 67) nsalûk
  • 68) fyalûk
  • 69) xmalûk
  • 70) mřalûk
  • 71) llalok
  • 72) ksalok
  • 73) ţkalok
  • 74) pxalok
  • 75) sţalok
  • 76) cqalok
  • 77) nsalok
  • 78) fyalok
  • 79) xmalok
  • 80) mřalok
  • 81) llalük
  • 82) ksalük
  • 83) ţkalük
  • 84) pxalük
  • 85) sţalük
  • 86) cqalük
  • 87) nsalük
  • 88) fyalük
  • 89) xmalük
  • 90) mřalük
  • 91) llaluk
  • 92) ksaluk
  • 93) ţkaluk
  • 94) pxaluk
  • 95) sţaluk
  • 96) cqaluk
  • 97) nsaluk
  • 98) fyaluk
  • 99) xmaluk
  • 100) ňal

Numéros en ithkuil : règles de numérotation en ithkuil

Chaque culture a ses particularités qui s'expriment dans sa langue et sa façon de compter. La ithkuil ne fait pas exception. Si vous voulez apprendre les chiffres en ithkuil, vous devrez apprendre une série de règles que nous allons expliquer ci-dessous. Si vous appliquez ces règles, vous constaterez rapidement que vous serez en mesure de compter en ithkuil avec facilité.

La façon dont les nombres sont formés en ithkuil est facile à comprendre si vous suivez les règles expliquées ici. Surprenez tout le monde en comptant en ithkuil. De plus, apprendre soi-même à compter en ithkuil à partir de ces règles simples est très bénéfique pour votre cerveau, car cela l'oblige à travailler et à rester en forme. Travailler avec des chiffres et une langue étrangère comme _language en même temps est l'une des meilleures façons d'entraîner nos petites cellules grises, alors voyons quelles règles vous devez appliquer à la numérotation dans _language

  • Les racines des nombres de un à dix sont les suivantes : -ll- [1], -ks- [2], -ţk- [3], -px- [4], -sţ- [5], -cq- [6], -ns- [7], -fy- [8], -xm- [9] et -mř- [10].
  • À partir de ces racines, on peut construire les chiffres en base 100 en leur ajoutant -a-, l’affixe marquant le cas oblique du mot (le cas standard que l’on trouve dans les dictionnaires), puis l’affixe -l-, le Ca., ou affixe synthétique, marquant ici la description d’un objet.
  • De un à dix, tout est en place. Nous avons donc : llal [1], ksal [2], ţkal [3], pxal [4], sţal [5], cqal [6], nsal [7], fyal [8], xmal [9] et mřal [10].
  • Pour former des nombres plus grands, on suffixe ces premiers dix nombres pour exprimer une addition : -ik (+ 10), -ök (+ 20), -ek (+ 30), -îk/-uëk (+ 40), -ak (+ 50), -ûk/-iëk (+ 60), -ok (+ 70), -ük/-akk (+ 80) et -uk (+ 90). Ces suffixes sont en fait formés de deux affixes : le premier indiquant le cas et le second, -k, décrivant un ensemble non borné.
  • Avec les affixes -i- et -k, on obtient : llalik [11], ksalik [12], ţkalik [13], pxalik [14], sţalik [15], cqalik [16], nsalik [17], fyalik [18], xmalik [19] et mřalik [20].
  • Avec les affixes -ö- et -k, on obtient : llalök [21], ksalök [22], ţkalök [23], pxalök [24], sţalök [25], cqalök [26], nsalök [27], fyalök [28], xmalök [29] et mřalök [30].
  • Avec les affixes -e- et -k, on obtient : llalek [31], ksalek [32], ţkalek [33], pxalek [34], sţalek [35], cqalek [36], nsalek [37], fyalek [38], xmalek [39] et mřalek [40].
  • Avec les affixes -î- et -k, on obtient : llalîk [41], ksalîk [42], ţkalîk [43], pxalîk [44], sţalîk [45], cqalîk [46], nsalîk [47], fyalîk [48], xmalîk [49] et mřalîk [50].
  • Avec les affixes -a- et -k, on obtient : llalak [51], ksalak [52], ţkalak [53], pxalak [54], sţalak [55], cqalak [56], nsalak [57], fyalak [58], xmalak [59] et mřalak [60].
  • Avec les affixes -û- et -k, on obtient : llalûk [61], ksalûk [62], ţkalûk [63], pxalûk [64], sţalûk [65], cqalûk [66], nsalûk [67], fyalûk [68], xmalûk [69] et mřalûk [70].
  • Avec les affixes -o- et -k, on obtient : llalok [71], ksalok [72], ţkalok [73], pxalok [74], sţalok [75], cqalok [76], nsalok [77], fyalok [78], xmalok [79] et mřalok [80].
  • Avec les affixes -ü- et -k, on obtient : llalük [81], ksalük [82], ţkalük [83], pxalük [84], sţalük [85], cqalük [86], nsalük [87], fyalük [88], xmalük [89] et mřalük [90].
  • Avec les affixes -u- et -k, on obtient : llaluk [91], ksaluk [92], ţkaluk [93], pxaluk [94], sţaluk [95], cqaluk [96], nsaluk [97], fyaluk [98] et xmaluk [99].
  • La racine du mot pour cent est -ň-. À partir de celle-ci, on forme le mot ňal [100]. Les nombres composés de 10010 à 10 00010 (soit de 10100 à 100100) se forment en indiquant la « dizaine » (en base 100), le mot pour cent au cas partitif (ňial) et l’« unité » (en base 100). Au-delà de 199100, ňial peut être omis. On peut donc écrire ksalîk (ňial) xmalök [4229100] (littéralement « 42 centaines 29 »).
  • Les noms d’échelle, ou puissances de 100, ont les racines suivantes : -zm- pour les dizaines de milliers (1002), -pstw- pour les centaines de millions (1004) et -čkh- pour les dizaines de billiards (1008). À partir de celles-ci, on forme les mots zmal [10 000], pstwal [cent millions, ou 108] et čkhal [10 billiards, ou 1016].
  • Pour les noms de grands nombres, leur forme partitive est utilisée (respectivement zmial, pstwial et čkhial). Si le nom d’échelle (le terme de l’unité de base) est au cas partitif (qui exprime la partie d’un tout), les noms d’échelle inférieurs sont eux au cas comitatif (qui exprime l’accompagnement), et le suffixe coordinatif -iň est aussi utilisé.
  • On peut ainsi écrire les nombres suivants : cqalök zmial nseuluk (ňial) cqalûk [269 766100] (littéralement « 26 dix-mille, 97 centaines et 66 »), llalök ňial zmual [21 000 000100] (littéralement « 21 centaines de dix-mille »), ksalok ňial xmalokiň apstwial ţkeul ňial ţkalakiň zmual pxeulek mřalûk [727 903 533 460100] (littéralement « 72 centaines et 79 centaines de millions et 3 centaines et 53 dix-mille et 3460 »).
  • Ithkuil (en anglais)
  • Les chiffres dans différentes langues